Accès aux droits sociaux « Ne laisser personne au bord du chemin » 🗺
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Brigitte Allain a introduit la rencontre du Lundi 07avril en évoquant les grandes avancées sociales du XXème siècle en France, des avancées qui ont toutes permis plus d’égalité et d’émancipation.

Pour n’en citer que quelques unes parmi les plus emblématiques : la loi des 8 heures(1919), la Sécurité Sociale, le droit de vote des femmes(1945), l’instauration d’un Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti(1950) remplacé en 1970 par le SMIC, le Revenu Minimum d’Insertion (1988), la Couverture Maladie Universelle(1999) aujourd’hui connue sous le nom de Protection Universelle Maladie.

Les politiques de solidarité financées par l’impôt et les cotisations sociales permettent de « ne laisser personne au bord du chemin, dans l’incertitude du lendemain.» a souligné la députée.

Mais ces politiques changent, sont questionnées,  se complexifient et aujourd’hui elles s’inscrivent dans un contexte de précarité grandissante, de chômage structurel et d’un vieillissement de la  population.

Le bergeracois n’y échappe pas. Un habitant sur 3 a plus de 60 ans et à Bergerac 6% de la population perçoit le Revenu de Solidarité Active.

Corinne Aubineau, responsable de l’Unité Territoriale de Bergerac  a rappelé  les actions concrètes du Département, la collectivité qui pilote l’action sociale auprès des familles en difficulté, des actifs en difficulté, des personnes handicapées et des personnes âgées.

1 périgourdin sur quatre fait appel aux services médico sociaux du département.

A été souligné  le travail inestimable des associations, des bénévoles qui organisent aussi les solidarités, collaborent avec les professionnels, écoutent les personnes les plus en détresse « la soupape avant les drames » et relaient les insuffisances ou les dysfonctionnements dans la mise en œuvre des politiques.

L’importance de l’accès aux droits fondamentaux

« Comment faire vivre une démocratie si une partie des citoyens n’ont pas accès aux droits fondamentaux car la démocratie et  la justice sociale sont en interaction permanente. »

Une fois de plus, les échanges ont permis de s’interroger sur l’adéquation des politiques actuelles au regard des difficultés des personnes qui ne trouvent plus de place, se sentent reléguées dans une société qui offre de moins en de travail et qui pourtant continue à faire de la  valeur travail une valeur centrale.

« Demain, un revenu universel ? »

Des citoyens, des élus et des parlementaires ont engagé le débat.

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