Article publié sur le site des députés écologistes, suite à la conférence environnementale des 25 et 26 avril derniers.
« La conférence environnementale s’est déroulée cette année les 25 et 26 avril 2016 au ministère de l’environnement, à Paris. Au-delà des mots les parlementaires écologistes attendent des actes.
Lors de cette conférence, Laurence Abeille et Jean-Louis Roumegas sont intervenus sur la table ronde 3 « préserver les milieux afin d’améliorer le cadre de vie et la santé de tous ». Deux thèmes ont été bien identifiés et débattus comme étant des axes prioritaires en termes de biodiversité et de santé-environnement pour les années à venir : la lutte contre l’artificialisation des sols et la vigilance accrue envers l’utilisation des pesticides.
Concernant l’artificialisation des sols, des réponses encourageantes ont été apportées : la volonté de mettre en œuvre une planification de la désartificialisation, avec la création de « territoires à nature positive », et la priorisation de la densification de l’existant. Pour autant, les grands projets d’infrastructures comme l’aéroport de Notre Dame des Landes, la ligne de TGV Lyon-Turin ou encore le projet EuropaCity, soutenus par le gouvernement, viennent en totale contradiction avec ces grands principes…
Concernant l’utilisation des pesticides, les écologistes ont réaffirmé l’urgence de les interdire et une plus grande transparence dans l’information sur ces produits. L’interdiction des néonicotinoïdes, adoptée lors de l’examen en deuxième lecture de la loi de « reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » doit impérativement être soutenue par le gouvernement lors de l’examen au Sénat la semaine prochaine, en seconde lecture. Ce sera le moment de montrer qu’au delà des déclarations de principe, la volonté politique est forte pour engager réellement la transition écologique et protéger la santé publique. Cela va dans le sens de la déclaration du président Hollande dans son discours d’ouverture de la conférence environnementale. Il a en effet souhaité que « la France puisse devenir la première puissance bio d’Europe ». Concrètement, les écologistes attendent des garanties sur les moyens, des mesures efficaces pour enrayer les pollutions et la destruction de la biodiversité.
Après la loi de transition énergétique et la COP21, la loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages est la dernière occasion du quinquennat d’affirmer une réelle volonté politique sur le dossier environnemental. Les parlementaires EELV et apparentés, attendent, au-delà des mots, des passages à l’acte. »
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