« La défense de notre projet politique et de nos convictions écologistes et humanistes sont compatibles avec une expression digne et mesurée »
Brigitte Allain, députée écologiste de la Dordogne tient à faire part publiquement de son profond désaccord avec les propos tenus par Cécile Duflot ce lundi 23 Mai lors de l’émission matinale de Jean Jacques Bourdin sur RMC. Celle-ci a déclaré « L’écologie libre aujourd’hui fait l’objet d’une tentative d’assassinat organisée de manière délibérée par le Président de la République qui n’a plus qu’une obsession: sa campagne présidentielle »
Brigitte Allain ne se reconnait ni dans ces propos outranciers ni dans des manœuvres politiciennes qui donnent malheureusement une image déplorable des partis politiques.
Elle rappelle les désaccords de fond qu’elle a exprimés récemment sur l’esprit même de la loi de la ministre Myriam El Khomri, comme une majorité du groupe écologiste mais aussi de certains députés du groupe Socialiste Républicain et Citoyen. Elle regrette que pour la première fois dans l’histoire, un gouvernement de gauche privilégie trop de libertés aux entreprises au détriment des salariés dans un contexte de chômage structurel.
Considérant que cette loi n’est pas porteuse de progrès social, elle a par ailleurs regretté l’utilisation du 49-3 privant ainsi l’Assemblée Nationale de débat. C’est dans cet esprit, qu’elle s’est associée à une motion de censure de gauche pour exiger que le débat parlementaire ait lieu.
Depuis, une autre actualité s’est interposée ; un député du groupe écologiste, Vice-président de l’Assemblée Nationale a dû démissionner suite à la publication d’agissements graves de harcèlement sexuel dévoilés par une enquête menée conjointement par Mediapart et France Inter. Cette démission a entrainé des désaccords sur la représentation du groupe écologiste à des postes clés que sont la vice-présidence de l’Assemblée Nationale et la coprésidence du groupe parlementaire.
Après avoir accepté la vice-présidence vacante, François de Rugy a annoncé le départ de 6 membres du groupe écologiste pour rejoindre la formation majoritaire, conséquence de conflits internes et de stratégies politiques différentes. Cela entraine la dissolution du groupe écologiste.
En aucun cas la responsabilité de cette situation ne peut incomber aux membres du gouvernement et au Président de la République.
C’est la raison pour laquelle Brigitte Allain affirme plus que jamais son intention : « Je poursuivrai avec constance et détermination mon travail parlementaire au service de politiques publiques écologiques et solidaires pour redonner aux Français des raisons d’espérer. »
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Mathilde BOEUF– Brigitte Allain, députée de la Dordogne
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