Les intervenants ont présenté leurs activités respectives. L’association Makalo, avec ses activités équestres adaptées, regroupe des professionnels du milieu équestre et accueille les personnes ayant des handicaps physiques, mentaux ou sociaux. Le club de canoë-kayak Saint-Antoinais s’est tourné vers les handicaps mentaux. Leur objectif est de donner un maximum d’autonomie aux personnes handicapées.

L’enjeu est de taille. La pratique d’une activité sportive est en effet un très bon facteur d’intégration,  d’apprentissage de compétences, et de fierté. D’ailleurs, cette année, les jeunes de la région ont ramené 23 médailles lors des championnats de France de canoë-kayak adapté qui se déroulaient à Périgueux !

Des aménagements restent nécessaires pour permettre l’accessibilité à certains sites et répondre aux besoins exprimés des bénéficiaires. Actuellement, un travail de recensement des activités sportives adaptés est effectué par la Ville de Bergerac, et il existe des annuaires départementaux et locaux.

Le responsable d’une structure médico-sociale du territoire a exprimé le besoin de mettre en place une dynamique de mise en réseau de tous les acteurs, en intégrant les bénéficiaires. Un lieu de rencontre entre les structures médicosociales, les bénéficiaires, les clubs sportifs, les collectivités seraient donc un vrai plus pour que l’accès à toutes et tous d’une pratique sportive adaptée soit une réalité.

On retiendra l’importance de l’existence de structures sportives pouvant accueillir des personnes handicapées, le travail des bénévoles dans leur rôle d’accompagnant, la nécessité de faire circuler l’information pour mieux orienter les usagers, le soutien nécessaire à ces structures existantes pour leur permettre de développer leurs activités.